Le Parlement grec ne s’est pas privé d’adopter de nouvelles mesures d’austérité dans le cadre des budgets 2019 à 2021 bien que les manifestations ont marqué la journée. L’attente du pays est l’obtention de nouveaux prêts internationaux tout en allégeant les dettes.
L’impôt, sujet de débat au Parlement
Un projet de loi contesté par les manifestants s’est vu être débattu au niveau de la Chambre basse grecque. Les retraites suivies de l’augmentation d’impôts restent les articles de la loi fondamentale dans ce projet de loi. Rappelons que les députés qui ont répondu présent sont au nombre de 281 contre 128 qui ont donné leur voix. Par rapport à la suppression des avantages fiscaux, les députés étaient nombreux à voter cette loi. Tel est aussi le cas de la réduction de la TVA concernant uniquement l’équipement agricole d’environ 24 à 13%. En contrepartie, une tranche de 7 milliards d’euros sera ainsi débloquéepour un plan d’aide datant de 2015 à 2018. Une somme qui sera rembourséle 29 juillet prochain avec une somme de 4 milliards d’euros à la BCE.
La grève des syndicats
Les syndicats du privé et du public ne se sont pas retranchés et ont manifesté jusqu’aubout tout en rassemblant 16 000 personnes. Une grève générale de 24 heures qui a aussi vu la présence de Pame qui est du parti communiste grec KKE. Ils se sont tous donné rendez-vous à Athènes et Thessalonique pour protester contre ce projet de loi. Les forces de l’ordre ont été contraintes de disperser les manifestants avec leurs gaz lacrymogènes face aux accrochages entre la police et les jeunes cagoulés. Ces derniers ont d’ailleurs manifesté leur mécontentement en lançant des cocktails Molotov juste devant le Parlement. La capitale a connu une frayeur sans incident grave hormis la déception des manifestants face à l’adoption de ce projet de loi.